lundi 28 juin 2010

NATURAL GAMES MILLAU 2010

Jean Luc,

M1: je suis mon objectif de boucler, la difficulté majeure c'est la traversée du plateau, mon choix est de laisser partir devant car ça peut être vite chaud. C'est ok j'assure régulièrement en suivi sans prendre de risques, en tablant sur l'accélération finale. Par contre je mémorise mal la manche et me plante en la croyant plus longue ( ??? ) je réagi trop tard et n'anticipe pas du tout la rentrée au goal. Je fait 7 avec 5mn de retard. La R10.2 est bcp plus instable que la Mercury accélérée à fond (à l'anneau) dans les thermiques et pétards traversés, je n'arrive pas à la garder correctement sur la tête et je suis obligé de relâcher régulièrement, et je me fais griller par l'Eris 3 de PP. La gestion du bolide en turbulences reste encore moyenne, il faut que je progresse...
M2: Je suis satisfait de mon anticipation avant le coup du posé pour bon nombre à la B1. Je fais demi tour pour assurer et je me refais à 2650 au nuage. J'accélère bien dans les déguelantes et malgré un bon point pas de retour après la B2, je me refais à nouveau pour faire 2200, 2300 après la Puncho en milieu de vallée. Malheureusement cela ne sera pas suffisant car les zig zag sur les balises de Brunas avec de l'ouest rentrant fort rendent la face Nord trop cyclique voire en perte de rendement complète et carrément inattendue puisque je me voyais déjà au but ! Dommage... nous sommes 3 à payer cash cet "impondérable". Les solutions d'attente ont été différentes pour les 3 voiles que nous étions, cela n'a payé pour personne, pas de solution même avec du recul, si ce n'est qu'a 2300 au dessus de la vallée il aurait fallu faire 2900, puisque certains l'ont fait et sont passés. Comment voir de là haut la rentrée d'ouest en basses couches, pas de fumées discernables, grrrr posé ! je suis vert !!!
M3: malgré un décollage beaucoup trop tardif, (j'estime que l'heure du start est trop tardive et qu'il y a le temps), je sauve les meubles car le passage au sud du vent au déco perturbe franchement le calcul prévisionnel ! je décide de partir en sud (bonne solution) mais je décolle juste 1/4h avant le start. J'ai la chance de profiter du super cycle qui me monte au nuage et d être pil-poil dans le coup. Mes options sont tout à fait bonnes sur B1,B2 je fais 2600 à B3 ,j'accélère à l'anneau pour rejoindre B4 avec zéro risque point bas et je vois les 1ers se refaire depuis bas. Je grille la grosse grappe de poursuivants par le haut après être redescendu en 360 pour ne pas rentrer dans un nuage frontalement ! Je perd du temps juste là...Je vois les 1ers attaquer la transition vers B5 alors qu'il me reste juste à claquer B4 depuis le plaf. J'attaque à mon tour cette transition en suivant des yeux le groupe des 3 premiers, qui se situe environ à 3 kms. Je décide le rattrapage en voyant qu'ils ne perdent que très peu...Je manque de lucidité sur ce coup là car déjà les premiers cums se soudent, l'ombre devient prépondérante, c'est en train de tourner au vinaigre. Je suis bcp trop dans la course, je zappe un plan cum intermédiaire qui m'aurait permis de refaire un point de confirmation avant d'attaquer comme un déjanté. Le cum que je vise se dégrade au fur et à mesure que je le rapproche....c mort !!! plus de plan B, je pose à côté de l'autoroute, je suis vert, clap 2ème !
M4: la totale sur cette M4. Malgré ma décision d'absolument boucler pour cette dernière, je n'arrive pas à faire le plafond, le vent de sud sud Est rend les conditions mauvaises dans les basses couches, toutes les options tentées ne seront pas les bonnes, je me fais taper à plusieurs reprises dans des conditions que j'estime de + en + limite sécu. Je me fais poser au bout d'une heure dans la brise, conforme...La solution était de décoller + tôt pour être dans le groupe de tête qui est sorti dans le super cycle que je n'ai jamais trouvé, certainement une confluence entre face sud et ouest .... On en revient à la base , il faut décoller dans les 1ers...mais sur cette M4 le risque de tas était probable avec cette option, je n'ai pas voulu la jouer pour cette raison, ayant déjà connu ce type de situation juste l'année précédente, ...
Le bilan général est tout de même positif, car Millau reste une formidable école du vol libre, et j'en apprend un peu plus à chaque fois. Je dois m'efforcer de mieux gérer les évolutions possibles des conditions sans succomber à la tentation de vitesse à tout prix. Certes c'est un réel plaisir de voler vite quand les plans sont conformes aux attentes, mais il y a trop d'erreur de ma part dans les décisions quasi finales dues je pense à un manque de lucidité évident. (euphorie de vouloir se retrouver dans les premiers à tout prix et tenter la gagne = altération du discernement...et oui, il faut se calmer !!)
Sinon, j'en profite aussi et à nouveau pour remercier toute l'orga car c'était vraiment un gros boulot qui a été géré parfaitement bien, bravo à vous tous! On reviendra je n'en doute pas. Merci aussi à tous les amis du RATC, des Pyrénées, de Millau et d'ailleurs, l'ambiance était au top !



Nico,


Une superbe compétition, super bien organisée comme d'hab, super ambiance et 4 manches courues dans de bonnes conditions. Presque tout le Rid'Air Team Cantal est là et l'ambiance aussi avec en plus les PY au top.

Vous trouverez des photos sur le blog du club. Je n'en ai pas, appareil perdu... j'ai un petit film des tronches du team avant et après les manches, j'essaye de le mettre en ligne bientôt.

Je vous propose mon petit debriefing, je vais essayer de faire bref et précis.
Je fais ce premier jet sur mes souvenirs et sensations j'essayerai de le faire évoluer prochainement après avoir vu les traces dés qu'elles seront dispo sur le site FFVL.

Première remarque, je pars aux NG en avouant de grosses ambitions avec ma nouvelle voile. Avec le recul de cet évènement je me rend compte du travail encore nécessaire et surtout du cap surtout psychologique que j'ai encore à passer. C'est clair que je ne suis pas encore dans le coup du top 70 du classement permanent et très très loin du top 40. Les pyrénéens eux sont dans le coup, bravo.

Les points faibles/erreurs sont en italique.

Manche1:
Start, Ok devant bien placé.
B1, Ok devant bien placé.
B2 golf, léger retard sans conséquences sur les 2-3 premiers. Petit manque d'accélérateur mais bonne ligne donc un peu plus haut.
B3 La cresse, Ok. Petites hésitations à avancer avec le groupe qui tire vers l'avant qui créent un léger décalage et me fait traverser un bon thermique sans enrouler.
Raccrochage au plateau laborieux qui crée le décalage avec le groupe de tête.
Bons plaf avec un petit groupe 2500. mais un thermique de retard.
Option seule sur une ligne plus directe vers B4 qui m'isole et m'oblige à revenir chercher le thermique où tout le monde passe. Grosse perte de temps.
Replaf Ok
B4 Lanuéjols, Replaf bien fini qui me permet de rentrer au goal confort. Manque d'accélérateur dans la turbulence.
Goal 12ème loin à plus de 30 min.

Manche 2:
Start, bien placé avec les collègues à 1500 à 15 min de l'ouverture mais tout se coupe et on est niveau crête à l'ouverture.
B1, Je m'acharne à avancer alors que l'option est objectivement pourrie. Incapacité à faire demi tour.
De plus je trouve avec 3 pilotes un déclenchement à 50m/sol que je négocie mal, ils ressortent pas moi. Je regarde trop les autres pour me placer et oublie mes sensations et r'avance trop.
Posé.

Manche 3:
Start B1, Ok
B2 golf, Ok, puis difficulté à remonter vite. J'observe, je me laisse décaler sur le causse dans un petit thermique, Matthieu remonte et je vois des vautours enrouler bas entre moi et la balise. Départ vers B3 à 1500. ça marche je suis cueilli par un +7 juste avant la balise.
B3, je ne fini pas le plaf pour rester dans le timing de Matthieu qui est bien plus haut.
Je traverse le plateau très bas et passe juste à la cassure du plateau dans la grande combe vers la cresse. (grace à la R10 au deuxième barreau qui tient finalement bien le coup dans la turbulence) J'analyse bien le flux et traverse direct la vallée vers B4.
B4, le thermique magique est là, +4.5 intégré, j'arrive au plaf en même temps que le groupe plus haut, je fini le plaf en avançant et prend un peu d'avance. Le timing et la ligne marchent nickel, Matthieu me colle au cul et on arrive sur B5 vers 1700 sans un virage et en traversant un +2+3 sans lâcher le premier barreau.
B5, plus qu'à rentrer au goal en finesse. Je n'ai pas l'esprit à jouer le sprint, je sais ne pas être spécialiste du fullbar... Mattieu par de derrière un peu par surprise, je fais tout à l'anneau sous la R10 et fini à 18sec. Yes ! C'est bon. C'est la première fois que je fini vraiment une manche en tête sur un sprint en face à face, quelle jouissance cette rentrée au goal, je criais tout seul dans la sellette. Par contre je me fais avoir par manque de vécu.

Manche 4:

Start B1, Ok, Avec les 2-3 premiers mais je traverse un gros thermique à 2000 pour être à l'heure au start. J'aurais du l'enrouler quitte à prendre 5 min de retard.
B2, Je reviens assez haut de B1, ni au plaf ni au relief je vois un cum en milieu de vallée vers la balise et prend l'option banzai. Si ça passe c'est de la balle sinon c'est fini. et.. c'est fini.
Balise à finesse 8 alors que j'ai finesse 5 en sachant en plus que ça ne remontera pas à la balise. Demi tour, galère pour remonter, énervement, je traverse quand même à l'arrache, perte de temps énorme en face, je fini par ressortir et faire la balise mais plus le gout de finir, je rentre poser malgré les thermiques rencontrés..
Encore une fois je m'enfonce et m'isole dans un plan à la con.
Et encore une fois je manque d'envie et de courage pour finir la manche malgré le retard.

Voilà, voilà....
Pour résumer je dirai que je connais mes démons, reste à les dompter et à passer ce fameux cap. (se serait trop bon !)
Je pense voir assez bien le truc, mais il manque du travail et de l'engagement.

Sinon la voile va bien, rien d'extra-ordinaire, un peu d'autorité quand il le faut et c'est nickel. La confiance grandit.

Merci aux organisateurs au top! C'est vraiment un évènement comme on les aime, longue vie aux NG ! Merci à Sam et à tout les autres. Merci aux amis du RTC qu'on a pas forcement le temps de voir tant que ça durant l'évènement pour tout partager. Merci au team PY super sympa, Merci aux messages internet, Merci à PPM de m'avoir libéré pour la compet, Merci au banquier pour l'autorisation de découvert, Merci Luc et PE pour la R10, Merci la météo et Merci Elo.

à la prochaine !

mercredi 9 juin 2010

Allez. Je me lance, pour vous raconter en deux lignes le superbe week end passé à ANNECY pour l’open du lac 2010

Nous somme partis vendredi soir de Clermont-Ferrand Jean Luc, Nico et moi. Nous avons RDV pour samedi matin à 8h30 pour les inscriptions…. Bientôt elles se feront la veille. :-S Heureusement, on commence à connaitre pas mal de monde. Alors c’est parti pour les discutions du moment (la compét dans le Cantal, La R10.2 et les 100 bornes annoncées pour aujourd’hui). Bref arrivée au déco vers 11h et c’est parti pour encore deux bonnes heures d’attentes.

Le briefing arrive et l’annonce tombe 104km Le Parmelan, un tour dans les Bauges, La Tournette voilà le décor est planté.


Pour l’ouverture de la fenêtre, c’est pas super en l’air. Ca monte pas top. Un peu de pression dès le départ, c’est bien pour se mettre en jambe. B1 direction le château de Duingt sur la presque ile au milieu du lac. Je suis déjà à la bourre. C’est pas grave il reste 100km.. Puis retour sur Planfait pour remonter aux Dents de Lanfon. Je monte vite au plaf et fais la transition vers le Parmelan avec Alain.


On retrouve vite le thermique et le nuage sur le Parmelan. Je décide d’avancer un peu au bout du relief pour trouver une ascendance et être au max pour partir en vallée. Je perds une grosse partie de la hauteur. Je retourne donc dans la première pompe mais je monte moins haut grgrgrrrr tant pis. Je pars en vallée faire la balise. Quelques pilotes en reviennent pas très haut mais ils arrivent à rattacher les petits reliefs en dessous du Parmelan. Certains tournent la B2 (le village de VILLAZ) et filent directement sur le Veyrier « merde je suis trop bas pour faire ca ». Je tourne la balise et retourne donc sous le Parmelan ca traine un peu pour remonter mais ca remonte quand même. Au plaf c’est reparti pour les dents de Lanfon où ca grimpe vite. Je monte jusqu'en haut car je vois des voiles super bas sur le Roc des Bœufs qui ne montent pas.


Une superbe transition plus tard je me retrouve sur le Roc. Je passe au dessus de plein de monde scotché sur les bas reliefs du Roc. (Vive la R10…) Je continue, monte vite au plaf et transite vers le Margériaz vite sous les cum « YES ». Je vois quelques voiles rattacher les bas reliefs du Margériaz et les vois remonter « c’est bon ca va y aller facile ». Je rattrape donc les bas reliefs pour un petit soaring comme un soir de restite à Chabraire.




Je monte tout le relief boisé comme ca. Arrivé sur les falaises, c’est parti pour le gros cum perché au dessus. Trop facile je vais tourner la balise un peu devant dans la vallée. Retour poussé par le vent au pied du Margériaz et hop re cum vite fait.


J’ai même été obligé de le contourner tellement il montait bien :-S. Je vais rattacher le mont Chabert et joue à saute mouton avec le relief avec Benoit et trois autres gars. Le mont Julioz, Pointe de Banc Plat, Le Charbon et goooo pour B4 au bout de la Tournette. Trop bien ce petit enchainement…

Pendant la transition je vois quelques voiles se battrent au pied de la Tournette. Ils avancent pas dans un sens et à toc dans le sens inverse au raz des arbres « Oulalalala ca va être sport ». Je transite le mieux possible pour ne pas arriver dans cette merde. Je vais droit sur les forêts de la tournette et mon GPS me dit « nonononon plus sur la droite :@ » La putain de balise, ils ont été la mettre tout au bout du relief en plein sous le vent de la brise. Les trois voiles qui étaient là avant nous, se retrouvent toutes en bas dans des endroits bien pourris. Pas cool… On va donc vite tourner la balise et hop demi-tour face à la brise le long du relief. Je tape dans le mur de vent et accélère pour passer au vent de la petite combe. Booooooo chaud chaud. Je continue le long de la forêt puis de la falaise. Je vois une R10 dans les arbres en dessous de moi « tout va bien ? oui c bon » tout va bien pour le pilote. Je pends donc un peu de marge avec le relief. Benoît qui est dans mon dos colle le relief et il monte mieux. Arrivé dans la combe au milieu de La Tournette Benoit et qq pilotes transitent direct vers le col de la Forclaz. Je prends l’option de continuer tout doit et de sortir dans le col vers le Lanfonnet. Je traverse donc la combe accéléré face au vent et hop grosse frontale suivie d’une belle cravate, la moitié de la voile. Je contrôle le cap, je tourne même un peu à l’opposé pour m'écarter du relief et les options sont limitées (secours ou decro ). Je pose tout vite fait, relève les mains tout s’ouvre comme un livre trop cool. Bilan j’ai perdu 200m. Il faut remonter. Je me colle au relief et c’est reparti (grosse motivation ;-)).
Je passe le col rejoinds les dents et traverse le lac pour l’avant dernière balise l’église de St Jorioz. Je vais être super court pour le retour….. Je tourne la balise et les comptes sont vite fait « si j’arrive à traverser le lac je me pose de l’autre coté grggrgrg » . Plan B le Roc des bœufs, je vais perdre beaucoup de temps mais pas le choix. Le Roc qq tours dans un thermique tout mou et hop transition vers Planfait.

Il me reste une balise à faire entre les dents et le Parmelan en trente minutes… Vite vite vite Planfait et je file sur la pente face à la brise sous les dents et c’est parti pour un soaring tous freins serrés. Yan lâche l’affaire va faire la balise et se pose avant le goal. L’heure de fin de manche arrive. Je compte sur les dix minutes de décalage d’ouverture de la fenêtre. 5 de finesse pour la balise GOooooo. Je tourne la balise et file accéléré à fond vers le goal. Je passe la ligne des 200 m à 19H09min 45s. C’est bon je l’ai eu…… :-)))


La 2ème manche :

Je vous rassure tout de suite. Elle m’inspire beaucoup moins…

Le briefing météo du matin nous annonce une dégradation orageuse pour l’aprem. Le DE nous a fait venir pour 8h30 pour partir voler sur MARLEN un site en Sud. Puis le DE annonce que nous irons voler à la Forclaz. Arrivé au deco comme la veille vers 11h. Une petite manche dans le bocal est annoncée 45km. Ouverture de la fenêtre vers 14h. Il va falloir aller très vite.


Certains iront même trop vite…. Le plaf au Lanfonnet tous collés sous le nuage même plusieurs dedans. Je m’écarte un peu pour éviter les possibles collisions..

C’est parti pour le start tous ensemble puis B1 le château de Menthon tout ceci en finesse et là la grosse question du jour : « je vais faire B2 le milieu du petit lac dans la foulée où je passe refaire le plein aux dents ???? » Une moitié des pilotes partent en direction du lac et l’autre en direction des dents. Je choisis le deuxième plan avec un gros doute « si ils passent. Ils te mettent 15min dans la gueule mini… » Je monte aux dents en gardant un œil sur le lac. Ils retournent pendant que je pars faire la balise et voila la belle surprise du jour. Ils ne remonte pas, trop bas ou hors cycle. Un bon nombre de pilotes se posent à l’atterro ou dans les prés au bord de l’eau. « Yes tu as pris la bonne postion » Je tourne la balise derrière Benoit et retourne vers Planfait où personne n’est en l’air (mauvais signe). Dès l’arrivé sur les relief de planfait, j’assure, j’enroule tout ce qui passe. Benoit et un autre gars filent direct à l’atterro… J’arrive à passer sur le déco et file sur le versant au vent des dents. Et hop doucement je remonte jusqu’au plaf. Direction le Veyrier puis le relais téléphone au Nord. Retour en direction de B4 le château Duingt, le ciel commence à être bien noir. Je commence à regarder si ma radio marche. (Aucune nouvelle du DE grgrgrrgrrrr). Je tourne la balise et retour sur les dents pour refaire le plein. Je regarde encore et encore le ciel. C’est pas cool. Je monte au dent ou un gros noir surplombe le relief. Je décide de ne pas monter au plaf. Je commence la transition vers le Veyrier, pour aller faire la dernière balise au milieu du grand lac. Je tape dans le mur de vent sur le veyrier. C’est de plus en plus noir vers Doussard je décide donc de rentrer me poser à l’atterro de Planfait. Ca monte tout le long, et comme je ne peux pas faire les oreilles, je monte…. Arrivé sur l’atterro 360 et wing pour me poser le plus vite possible. L’atterro super pourri en prime. Posé houffff….



Bilan

Point fort :

· La voile trop bien, les perfs, la vitesse. Je peux jouer à arme égale avec les tops pilotes.

· Mes analyses s’améliorent dans les alpes. Je joue plus sécurit mais sur le deux manches ca a bien payé.

· Les petits exercices sur le lac avec Nico (il y a deux semaines pour le stage de pilotage) m’ont permis de voir des choses avec la voile et de pratiquer le décro sans aucun doute. Super Merci Nico…

· Les résultats super encourageant… :-)))))

Point faible :

· La vitesse. Je ne vole pas assez vite (goal 9min 45 après la fermeture de la manche) grgrgrrrr

· Les transitions face à la brise. Il faut que je colle plus au relief pour profiter des bulles sous le vent, pour monter et sortir de cette pu..in de brise.

· Les oreilles sont infaisables avec la R10. Il est impossible de descendre avec cette voile

L’erreur :

Je prêche à tous les jeunes que la compétition c’est super, pour progresser en sécurité pour pas chère. Je me trompe. Ne comptez pas sur l’analyse du DE pour faire votre sécurité.

Sur les deux manches, j’ai constaté deux grosses mises en danger. Une balise sous la brise super dangereuse pour la 1er manche et une fermeture de manche trop tardive pour la 2ème . J’ai entendu deux fois le tonnerre et vu un secours sur l’atterro pour que le DE stop la manche. Si ca c’est de la sécurité….

Chacun doit prendre sa sécurité en main tant pis pour les points…….